Présentation

De 1918 à 1922, Maître Thiberge a publié huit ouvrages pratiques
pour l’enseignement musical :
> L’initiation au langage musical
(1er volume)

> L’initiation au langage musical
(2ème volume)

> La lecture au piano
(1er volume)

> La lecture au piano
(2ème volume)

> La spontanéité rythmique du pianiste
(1er volume)

> La spontanéité rythmique du pianiste
(2ème volume)

> La méthode élémentaire
> Le vrai virtuose
> Une nécessaire révolution pédagogique dans l’enseignement musical

L’apport essentiel de ces ouvrages vient de ce qu’ils permettent au musicien débutant de développer sa spontanéité, tant dans l’acte « lire les notes » que dans l’acte « chanter » ou l’acte « lire en rythme ».
Les procédés mentionnés tout au long de ces méthodes servent de fil conducteur. Ils permettront d’éviter le travail machinal.
Après avoir publié en 1916 La main du virtuose, en 1926 L’enseignement physiologique de la technique pianistique, puis en 1951 Le pianiste, son habileté manuelle et son habileté cérébrale, Raymond Thiberge fait paraître en 1967, une année avant sa disparition, Une nécessaire révolution pédagogique dans l’enseignement pianistique.
Ce livre est l’aboutissement de soixante années de recherches pédagogiques.
Composé de 2 parties, l’ouvrage expose dans un premier temps tous les problèmes relatifs à la technique pianistique : comment concilier cette « faculté innée, la relaxation » avec cette autre « faculté innée, la contraction » ? « En se soumettant aux règles de la nature », Maître Thiberge donne les clés de cette difficulté d’ordre physiologique.
La deuxième partie du volume est consacrée à l’enseignement de la technique cérébrale. Comment acquérir la « virtuosité cérébrale » nécessaire à l’exécution d’une œuvre ? De manière à la fois méticuleuse et exhaustive, Raymond Thiberge propose au lecteur, par un entraînement des différentes facultés visuelles, auditives et musculaires, d’acquérir la coordination des différents actes intellectuels et manuels sans laquelle aucune « virtuosité cérébrale » ne sera possible.
Ici, comme dans tous ses écrits, Maître Thiberge apporte des solutions au « laborieux » et enseigne comment prévenir « l’échec ».